Jean Marc - Bolivie - Eté 2012

 

 

 

 

Cela fait deux ans, lors de la rencontre avec d'anciens volontaires, que j'avais envie de partir en Bolivie afin de rencontrer les enfants et les gens de ce pays. A l'issue de ce mois, je retiens plusieurs choses.

Les enfants m'ont beaucoup touché par leur curiosité et l'intérêt qu'ils nous ont porté. Nous ne les connaissions pas et dès le départ, ils nous ont accueillis, ils nous ont littéralement "sauté dessus" ! Je me suis beaucoup attaché à eux, les quitter n'a pas été simple. Ces mêmes jeunes m'ont beaucoup marqué par leur maturité. A leur âge, ils ont déjà d'énormes responsabilités : tenir une boutique, travailler aux champs, à la mine, responsabilités à tour de rôle au sein de l'internat. On entend beaucoup parler du travail des enfants, mais s'en rendre compte par soi-même est une expérience très forte. Voir les conditions de vie de ces enfants nous fait nous poser beaucoup de questions sur notre mode de vie en Europe. Avec bien peu de choses nous avons pu changer un peu leur quotidien pendant ces semaines passées avec eux, et pour plus longtemps, j'espère.

   

J'ai beaucoup appris sur la culture bolivienne, leur accueil et tant de valeurs que nous avons perdues en France. Toutes les personnes rencontrées m'ont touché et je me rappellerai de cette expérience très longtemps. Des sœurs d'Azangaro aux mamitas de Palomar ou du marché, il y a en Bolivie quelque chose que je n'arrive pas à qualifier, qui n'existe pas en France, une certaine chaleur dans les cœurs qui se perd ou qui est déjà perdue chez nous.

J'espère rester en contact avec la Bolivie, Azangaro et Palomar. J'ai hâte de retourner dans ce beau pays ! J'aimerais réitérer cette expérience, l'utiliser avec mes élèves pour les sensibiliser, car ces questions de solidarité et de rapports Nord/Sud font partie de leur programme. La volonté, la patience peuvent faire beaucoup de choses, et avec peu on peut faire beaucoup. Je rentre la tête pleine de souvenirs, le cœur plein de joie et de bonheur, avec une grande envie  de parler de ce pays et surtout d'y retourner.