Sindy - Bolivie - Eté 2012

 

 

 

 

Partir un mois avec des personnes qu'on ne connait pas, et pour vivre dans des conditions que l'on connait encore moins est déjà une aventure, et cette appréhension est peut-être ce qui fait que ça fonctionne. Les caractères mis à nu font en sorte d'être compatibles pour la réussite du voyage et de la mission, pour le bonheur des enfants, pour le respect de ceux qui nous soutiennent. Dans ces conditions de vie inhabituelles et un peu difficiles, c'est le meilleur de nous-mêmes et des autres qui s'affirme. A méditer lors du retour à la maison, de la routine et des tracas quotidiens.

La Bolivie nous a reçus les bras ouverts. L'accueil y est chaleureux. Les guides touristiques parlent de la rudesse du climat et de la rudesse des gens de l'Altiplano. J'y ai vécu un mois chaud et ensoleillé sous tous rapports ! Le meilleur accueil dont on puisse bénéficier, celui du cœur, de la curiosité aussi, mais toujours celui du respect sans jugement.

 
   

 

 

Dans le village de Palomar dans un premier temps où le directeur fait lui même, pour notre confort, le ménage des toilettes, où de jeunes internes dorment à deux dans un lit, nous ayant laissé le leur pour la durée de notre séjour à l'internat, (et cela sans nous le faire remarquer, jusqu'à ce que l'on s'en rende compte par nous-mêmes), où l'on nous sert la nourriture de la cantine en quantité, où l'on met à notre disposition verres et sodas lors du repas pris avec les professeurs lors des fêtes nationales, alors qu'eux mêmes ne boivent pas en mangeant.

L'accueil en Bolivie c'est aussi celui des sœurs d'Azangaro. Elles ont un dévouement envers les autres à vous couper le souffle, mais sans qu'aucune gêne ne s'installe pour autant. Les relations qui règnent dans cette maison sont saines et simples. La paix y règne, la bonne humeur et le plaisir l'accompagnent. Jamais je n'oublierai ces femmes et le travail qu'elles accomplissent. C'est grâce à des personnes comme elles que le monde tourne encore rond et tend à être meilleur encore.